Vous avez entre 16 et 25 ans, vous cherchez à vous orienter, vous former ou trouver un emploi !
La Mission Locale Rochefort Marennes Oléron, vous offre un accompagnement personnalisé, pour booster votre recherche d’emploi, vos projets (orientation, formation, voyages …) et bénéficier d’un éventuel coup de pouce financier*.
L’équipe vous propose des réponses pour :
• Travailler votre projet professionnel (découvrir des métiers, vos potentiels, vos moteurs…)
• Guider vos choix d’orientation (les secteurs qui recrutent, les métiers qui évoluent…)
• Envisager l’alternance (toute l’offre de formation locale, les entreprises qui recrutent…)
• Accompagner vos démarches de formation, de qualification (compétences à développer...)
• Rechercher un emploi saisonnier, un premier emploi (aide à la rédaction cv, lettres, sites…)
Pour un rendez-vous, contacter le standard au 05 46 99 06 00
*sous conditions de répondre aux critères
Un conseiller vous accueille à Rochefort, Marennes, St Pierre d’Oléron, le Gua, Cabariot, Tonnay Charente, Fouras, Soubise, Port des Barques, Echillais, Muron, pour trouver ensemble la solution qui vous convient.
Découvrez tous les services mis à votre disposition et notre actu : https://fr.facebook.com/mlrmo/
« Ni à l’école, ni à la maison, non au Linky » : l’affichette portée par une opposante au compteur nouvelle génération en disait long sur la détermination du collectif anti-Linky de la presqu’île, reçu jeudi soir par les élus de Saint-Laurent.
Le Conseil municipal, réuni juste après, a voté à une large majorité une motion qui sera transmise dans les plus brefs délais à la préfecture. Celle-ci évoque le nécessaire libre-arbitre des citoyens qui doivent avoir le droit de refuser la pose du compteur, voire le droit de demander sa dépose.
Si trois votes contre ont été exprimés, les membres de l’équipe municipale ont, à travers ce choix, exprimé leurs inquiétudes quant à ce nouveau type de matériel.
Avancée de la fibre optique
Ce conseil de rentrée n’a, par ailleurs, pas donné lieu à beaucoup de questions. À retenir tout de même que la pose de la fibre optique avance à un rythme soutenu, laissant espérer une couverture quasi complète du territoire à la fin de l’année. Les travaux de la route impériale progressent également conformément au calendrier établi.
Jean-Luc Richard.
Gros incendie au camping des Charmilles, hier midi. 70 pompiers ont été engagés pour le combattre.
Le panache de fumée était visible à des kilomètres à la ronde. Situé sur la commune de Saint-Laurent-de-La-Prée, au bord de la route de l’Océan menant à la presqu’île de Fouras, le camping les Charmilles a été la proie d’un incendie qui a duré plusieurs heures, hier. Entre 11 h 45, heure de l’appel passé aux pompiers et 15 h 30, moment où le feu a été maîtrisé, « c’est un près d’un quart du camping qui a été ravagé par les flammes » confiait un officier de gendarmerie en fin de journée hier.
300 campeurs sur place
Si les dégâts matériels sont importants – 42 mobil-homes ont été détruits par les flammes et 35 ont été endommagés – aucun blessé n’est à déplorer. Seule une personne souffrant d’insuffisance respiratoire a été évacuée. Près de 300 campeurs étaient alors sur place, selon un chiffre communiqué par les pompiers. Sitôt l’alerte donnée, les vacanciers ont reçu pour consigne de se diriger vers l’entrée du camping. « J’ai juste eu le temps de prendre mes papiers », indiquait une vacancière, évoquant une « forte odeur de brûlé » qui se dégageait. Un couple faisait état « de plusieurs explosions de bouteille de gaz ».
Par chance, la majorité des mobil-homes touchés étaient libres de vacanciers, le samedi étant le jour de rotation.
La route des Coudrées menant au bourg de Saint-Laurent-de-la-Prée a été interdite à la circulation jusqu’en milieu d’après-midi. Une dizaine de riverains ont été évacués par précaution.
Au départ, cinq mobil-homes ont d’abord été ravagés par les flammes, qui ont pris entre une des habitations et une haie. Les premiers pompiers arrivés sur place ont eu la désagréable surprise de constater que le vent venait de se lever. Il a eu pour effet de propager le feu dans le camping. Un autre phénomène aggravant s’est conjugué : l’explosion de bouteilles de gaz (chaque mobil-home en contient deux), ce qui a donné lieu à des « sautes de feu ».
Au plus fort de l’incendie, près de 70 pompiers étaient mobilisés sous la direction du commandant du centre de secours de Rochefort, Frédéric Venail, ainsi qu’une vingtaine de gendarmes. La protection civile s’est également déplacée ainsi que le sous-préfet de Rochefort.
Les bouches d’incendie ne pouvant délivrer assez d’eau, les pompiers ont fait venir « des camions porteurs d’eau habituellement utilisés pour lutter contre les feux de forêts », détaillait le lieutenant-colonel Bruno Gervais. Jusqu’à dix lances d’incendie ont été utilisées. Les vacanciers devaient être autorisés à revenir sur place en fin de journée tandis que les pompiers ont passé la nuit à surveiller que le feu ne reprenne pas. La gendarmerie a ouvert une enquête. La thèse accidentelle est privilégiée.
Il aura fallu quatre semaines – le chantier a commencé début aout – à Christophe Mounaud technicien de la Rese et ses collègues pour curer les quelque deux hectares de lagunes qui traitent les eaux usées de la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée.
Aux commandes d’un radeau de curage, il récupère les boues accumulées au fond des deux étendues d’eau visibles depuis la fameuse RD 137 et connues pour accueillir une ribambelle d’oiseaux, notamment des cygnes.
Un travail plus précis
Une machine exceptionnelle (trois autres seulement œuvrent sur le territoire français), achetée l’an passé à un fabricant allemand.
Un investissement de 165 000 euros environ, pour une plate-forme de 6 mètres sur 2, 50 m pesant deux tonnes de métal, à laquelle s’ajoutent une cuve de stockage et quelques mètres de tuyaux. « Une machine efficace, qui respecte les berges et les fonds, et qui permet de travailler avec beaucoup de précision », explique Antoine Yvenat, responsable du site Rese (Régie d’exploitation des services d’eau) d’Aigrefeuille.
Le Ceddec – un cabinet d’études spécialisé dans l’environnement qui, l’hiver dernier – a inspecté les deux lagunes déterminant les zones à traiter. 100 000 à 120 000 mètres cubes d’eaux usées sont traitées chaque année sur ce site provenant des foyers saint-laurentais. Mises en service en 1993, les deux fosses creusées en bord de marais sont parmi les plus vastes sous la responsabilité de l’opérateur.
Les résidus, soumis à des contrôles drastiques, passent dans une cuve puis sont pris en charge via un appareil de type citerne bien connu du monde agricole, ce qui permet d’épandre les matières sur des terres en passe d’être cultivées. Le fertilisant est fourni gratuitement à un cultivateur de la commune et disparaît sans générer de coût exorbitant pour la Rese.
Un fonctionnement intelligent qui bénéficie désormais d’un appareillage novateur et efficace.
Jean-Luc RICHARD
Concours de pétanque organisé par l'association des Anciens Combattants
Randonnée de la St Laurent organisée par l'association Laurando