Le corps découvert par des promeneurs dimanche soir à Saint-Laurent-de-la-Prée est celui de Françoise Vrillaud, l’octogénaire qui avait disparu voilà trois semaines.
Un corps sans tête ni mains en état de décomposition avancée a été découvert dimanche soir dans une zone naturelle de la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée, au nord-ouest de Rochefort, en Charente-Maritime.
Le procureur par intérim de la République de La Rochelle, Julien Wattebled, a indiqué ce mardi après-midi dans un communiqué de presse qu’il s’agissait du corps de Françoise Vrillaud, l’octogénaire qui avait disparu voilà trois semaines de la maison de retraite de Senoriales. Son domicile est distant d’environ trois kilomètres du lieu de découverte de la dépouille.
Le procureur adjoint a également indiqué que l’autopsie en cours "visait à déterminer les causes exactes du décès". Mais on s’achemine vers une enquête criminelle, désormais ouverte du chef de "meurtre sur personne vulnérable". La brigade de recherche de Rochefort et la section de recherche de Poitiers ont été co-saisies.
Depuis vendredi, les gendarmes multiplient les recherches au sol et dans les airs pour retrouver la dame âgée de 85 ans qui n’a plus donné de signe de vie depuis le 21 mai.
Ce mardi, cela fait une semaine que les proches d’une dame âgée de 85 ans sont sans nouvelles. Elle était domiciliée dans une résidence pour seniors sur la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée, au nord de Rochefort, à l’entrée de la presqu’île de Fouras. Son dernier signe de vie remonte à mardi dernier. Résidant en dehors du département, sa famille avait prévu de lui rendre visite jeudi et avait trouvé porte close. L’octogénaire n’a pas utilisé sa voiture, restée stationnée sur place.
Alertés vendredi, les militaires de la compagnie de gendarmerie de Rochefort ont entamé les recherches le même jour, effectuant un pistage avec un chien malinois. L’itinéraire emprunté par le chien a été de nouveau parcouru par les enquêteurs le lendemain, samedi, avec le renfort aérien d’un hélicoptère de la gendarmerie qui a survolé la commune.
Chien, drone, hélicoptère
Dimanche, c’est un chien saint-Hubert, qui peut intervenir sur des délais plus longs, qui a été mobilisé. Lundi, ce sont des moyens physiques (une vingtaine de militaires) qui ont arpenté les bois proches du bourg, assistés par un drone. Sans davantage de résultats.
Ce mardi, un hélicoptère de la gendarmerie survole de nouveau la presqu’île, mais avec un rayon d’action élargi. Parallèlement aux recherches de terrain, d’autres enquêteurs tentent de faire la lumière sur les circonstances entourant cette disparition inquiétante.