Depuis plus de dix ans, Enedis (Électricité en réseau) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) portent une attention particulière aux cigognes blanches, une espèce protégée. La Charente-Maritime est désormais le premier département de France pour la nidification de cette espèce. Tous les ans, en février, des centaines de cigognes y élisent domicile pour se reproduire. Les cigognes blanches ont besoin de supports élevés pour se nicher en sécurité, à l'abri des prédateurs. Elles affectionnent donc particulièrement les poteaux supportant les lignes électriques à haute et très haute tension du département. Dès le début de la nidification, Enedis constate un pic de microcoupures ou de coupures plus longues sur certains tronçons du réseau public de distribution. Plusieurs cas d'électrisation de cigognes ont été dénombrés par la LPO.
Girouettes, spirales et poteaux
Afin de permettre la meilleure cohabitation de la distribution d'électricité et des oiseaux, les deux partenaires travaillent à la recherche de solutions innovantes : le partage des cartographies d'incidents gérés par Enedis et celles de l'état des lieux des nids de cigognes connus de la LPO. Ils mettent aussi en place des tiges empêchant les cigognes de se poser sur les poteaux ou sur les interrupteurs aériens et posent des girouettes. Ajoutez à cela l'installation de spirales sur les conducteurs pour assurer une visibilité des lignes pour les oiseaux, la pose de dispositifs isolants à proximité des poteaux, et l'enfouissement de lignes électriques, à l'étude dans certains secteurs. Enfin, des poteaux en bois surmontés de plates-formes métalliques pourraient être installés pour permettre la nidification en toute sécurité à proximité du réseau actuellement habité. Depuis quatre ans, 400 000 € sont consacrés à ces opérations.
Michel Dupas
« GARE A LA RAGE » :
le ministère lance une campagne de sensibilisation et invite chacun à la vigilance
La rage tue encore une personne toutes les dix minutes dans le monde. C’est pour cette raison que le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt lance une campagne de sensibilisation pour rappeler aux voyageurs qu’ils ne doivent pas rapporter d’animaux des pays affectés par la rage. Le ministère y rappelle également les démarches à effectuer impérativement avant de voyager à l’étranger avec son animal.
Depuis 2001, 11 cas de rage ont été importés en France, alors que la maladie est absente du territoire national, ce qui n’est pas le cas de très nombreux autres pays. Ces cas étaient tous liés à des animaux contaminés à l’étranger. Le cas s’est présenté tout récemment (2015) avec un chien ramené d’Afrique du nord. Pourtant, des moyens existent pour prévenir l’introduction de la maladie en France.
Lors d’un séjour à l’étranger, il est fortement recommandé de ne pas toucher d’animal errant et de ne pas ramener d’animal d’un pays à risque. Un animal ramené illégalement peut être infecté et peut contaminer.
Pour voyager avec un animal de compagnie, des démarches préalables sont nécessaires :
Au retour en France, il faut impérativement présenter son animal de compagnie aux autorités douanières. Le non-respect des obligations réglementaires est passible de sanctions pénales (article L237-3 du Code rural et de la pêche maritime).
Les vétérinaires sont en première ligne pour détecter des cas de rage et accompagner les propriétaires d’animaux en matière de prévention. Lorsque celle-ci fait défaut, les conséquences sanitaires peuvent être très graves.
Alors soyons tous vigilants, pour préserver la santé publique et le statut sanitaire favorable de la France, et respectons impérativement les obligations réglementaires.
L'association Lau'Rando composée d'environ 120 membres organise trois randonnées par semaine pratiquement toute l'année. Marie-Claire Marchal a mis en place une randonnée douce de 4 à 5 km, avec une douzaine de participants chaque vendredi. Par ailleurs, de plus en plus de volontaires proposent des circuits de 12 km.
Marcher contre le cancer
L'association a également répertorié les sentiers de la commune. C'est elle qui veille à leur entretien. Les adhérents randonnent volontiers avec d'autres clubs du voisinage et participent à des manifestations telles que la marche contre le cancer au profit de l'ARC (l'Association pour la recherche sur le cancer), la Belle Rando, ainsi que la randonnée de la Saint-Laurent, qui en 2015, a réuni 850 participants. Toutes ces marches mettent en valeur la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée et la richesse de son site naturel.
En conclusion de cette assemblée générale, qui a eu lieu le mercredi 15 juin, le bilan de l'année semble positif avec la mise en place d'une nouvelle activité : la rando « sans se presser », pour laquelle Lau'Rando va solliciter le label Rando-Santé auprès de la fédération.
Michel Dupas